Le Dr Farhad Aumeer (PTr) : «Le divorce PTr/MMM pas d’actualité»

Le Dr Farhad Aumeer (PTr) minimise les tensions au sein de l’Alliance du Changement, affirmant que divergences entre leaders ne signifient pas un « divorce ». Optimiste, il insiste sur l’importance de la communication pour avancer sur les projets.

Le Dr Farhad Aumeer du PTr est optimiste. Il reconnaît qu’il existe des divergences entre les deux leaders de l’Alliance du Changement, soit Navin Ramgoolam et Paul Bérenger. Toutefois, « il n’y a pas de divorce dans l’air, ce sont simplement des désaccords de couple », selon lui.

Lors de l’émission « Au cœur de l’info », lundi, animée par Patrick Hilbert, le plateau était composé de Me Khushal Lobine des Nouveaux Démocrates, du Dr Farhad Aumeer, backbencher du PTr, et de Patrick Belcourt d’En Avant Moris. Le thème portait sur le bilan du tout premier anniversaire au pouvoir de cette alliance du 60-0.

Pour le médecin, « dans la forme, c’est zéro. C’est une première année mitigée. Il y a un manque de communication, alors qu’il y a eu des projets qui touchent les petites gens. Il y a une lenteur administrative, voulue par l’ancien régime, qui a placé ses nominations partout et qui gangrène encore le système. On doit changer le système administratif, car l’équipe du MSM est là pour mettre des bâtons dans les roues. Elle nous bloque. Heureusement que le ministre de la Sécurité sociale veut faire bouger les choses pour la pension des invalides ».

Pour lui, « la communication est essentielle, non pas pour survendre, mais pour faire savoir ce que le gouvernement fait ». Le Dr Farhad Aumeer ajoute : « Nous avons deux leaders qui ont fait leurs preuves dans notre histoire politique. Il se peut qu’il y ait des différences d’opinions, mais les deux convergent vers une meilleure société pour notre pays, et c’est la communication qui s’impose. »

De son côté, Me Khushal Lobine ne tergiverse pas : « Le manque de communication est fatal, alors que le gouvernement, et surtout l’Attorney General, abat un travail formidable avec pas moins de 26 lois votées. Avec l’ère du numérique, il faut une communication instantanée et donner plus de pouvoirs aux législateurs que nous sommes pour pointer du doigt les travers de notre société. À l’époque, il existait des questions auxquelles les ministres ne s’attendaient pas ; revenons à ce système. »