À Calodyne : la voiture de Hamuth dort dehors à cause d’un poteau électrique 

À Calodyne, Hamuth, 67 ans, ne peut pas garer sa voiture dans son garage à cause d’un poteau du CEB installé sur son terrain. Malgré ses démarches et le paiement de Rs 1 500, il attend toujours l’intervention promise.

Hamuth, habitant de Calodyne, affirme vivre un véritable casse-tête depuis son retour à Maurice. Un poteau électrique du Central Electricity Board (CEB), installé depuis de nombreuses années sur son terrain alors qu’il résidait en Italie, bloque désormais complètement l’accès à son garage. Malgré ses démarches pour le faire déplacer, il attend toujours une intervention.

Selon lui, il a déposé sa demande le 9 septembre dernier, payé la somme de Rs 1 500 et soumis tous les documents requis, dont le contrat de terrain et le plan de site. Il précise même avoir creusé lui-même l’emplacement prévu pour le nouveau poteau, espérant ainsi accélérer le processus. Mais malgré toutes ces initiatives, aucune équipe ne s’est rendue sur place.

Hamuth raconte avoir sollicité plusieurs services et rencontré un responsable, qui lui aurait assuré que le dossier serait traité en urgence. Pourtant, plusieurs semaines plus tard, rien n’a bougé. « J’ai 67 ans, ma voiture doit dormir dehors alors que j’ai construit un garage. Je tape à toutes les portes, mais on me donne chaque fois des excuses : pas de contracteur, pas d’équipe disponible… Je ne sais plus quoi faire », confie-t-il.

Contacté dans l’émission Explik Ou Ka sur Radio Plus, Thierry Ramasawmy, responsable de la communication au CEB, affirme comprendre la situation du plaignant, mais appelle à un peu de patience. Selon lui, la demande a été enregistrée le 9 septembre 2025 et le paiement effectué le 21 octobre. « À ce jour, cela ne fait même pas un mois depuis le paiement. Le déplacement d’une colonne n’est pas une opération simple : il faut couper le courant dans la localité et coordonner plusieurs étapes techniques. Le délai normal varie entre trois et six mois », explique-t-il.

Il assure cependant que le dossier de Hamuth n’est pas laissé de côté. « Qu’il se rassure : le travail sera fait. Je lui demande un délai supplémentaire d’une quinzaine de jours, le temps de consolider le dossier. Je prendrai personnellement contact avec lui pour le suivi », promet-il, tout en rappelant que le CEB fait face à un grand nombre de projets, ce qui peut affecter la disponibilité des contracteurs.

Soulagé d’obtenir enfin une réponse concrète, Hamuth remercie chaleureusement Thierry Ramasawmy et l’équipe d’Explik Ou Ka.